mardi 12 décembre 2006

Téhéran, capitale du déni de la Shoah

Tandis que des universitaires révisionnistes se retrouvent à Téhéran, lundi 11 décembre 2006, les visiteurs se rendent en masse au mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, en hommage aux victimes du nazisme.
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Le «mythe» vaut bien une conférence.
Une réunion sur la «réalité» de l'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, notamment sur l'utilisation de chambres à gaz dans les camps de concentration nazis, s'est ouverte, hier, à Téhéran. Intitulée «Etude de l'Holocauste : une vision mondiale», la conférence se tient à l'Institut d'études politiques et internationales, qui dépend du ministère des Affaires étrangères. Durant deux jours, des «universitaires» et «chercheurs» européens, tel l'ex-universitaire et révisionniste français Robert Faurisson, condamné à de multiples reprises par la justice française pour sa négation de la réalité de l'Holocauste. Mais aussi des rabbins antisionistes ou encore l'ancien représentant républicain de Louisiane David Duke, ex-dirigeant du Ku Klux Klan, vont «débattre» sur le sujet. Ils sont notamment invités à se pencher sur le thème suivant : «Holocauste : suites et exploitation.» Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad en est à la fois le concepteur et le promoteur. Depuis son arrivée au pouvoir, en août 2005, il a parlé à plusieurs reprises de l'Holocauste comme d'un «mythe», utilisé ­ selon lui ­ par Israël au Proche-Orient, qu'il qualifie par ailleurs de «tumeur» et qu'il souhaite ouvertement «rayer de la carte». Malgré les pressions de la communauté internationale, Téhéran cherche à se doter de l'arme nucléaire. Lire la suite


Source : Libération