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Les philosophes semblent fort loquaces quand il s’agit de parler du mal et plutôt aphasiques quand il s’agit d’évoquer la question du bien. L’histoire douloureuse du XXe siècle y est assurément pour quelque chose. Pourtant une figure du bien, le pardon, a fait irruption dans la réflexion contemporaine au point d’envahir le champ politique luimême.
La notion de pardon, qui paraissait structurellement contradictoire avec celle de justice, avait été longtemps exclue du champ philosophique pour se limiter au champ religieux.C’est paradoxalement par le biais d’une méditation sur la zone de l’impardonnable circonscrite par le crime contre l’humanité, que des penseurs comme Jankélévitch, Derrida, Ricoeur ont acclimaté le pardon dans l’espace philosophique durant la seconde moitié du XXe siècle. De son côté, Hannah Arendt, avait souligné l’intérêt de prendre au sérieux le rôle du pardon dans les affaires humaines, symétrique apparent de la promesse, en un sens strictement philosophique. Que peut donc dire le philosophe dupardon ?
Avertissement : La vidéo ici présentée est un extrait de la conférence qu'à donnée Jacques Ricot le 8 février 2007 à la Médiathèque de Nantes dans le cadre de l'Université Populaire organisée par l'association Philosophia.
Fiche de présentation de l'auteur
Accéder à la vidéo
Avertissement : La vidéo ici présentée est un extrait de la conférence qu'à donnée Jacques Ricot le 8 février 2007 à la Médiathèque de Nantes dans le cadre de l'Université Populaire organisée par l'association Philosophia.
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