La biographie d’un bourreau
La mort est mon métier est un roman qui retrace la vie d’un des exécutants de la « solution finale », Rudolf Höss. On voit ici que la littérature est au service de la mémoire, en se plaçant du point de vue des bourreaux, ce qui est rare. On peut donc voir l’envers ou plutôt l’enfer du décor. Robert Merle a fait un travail poussé d’historien en décrivant les multiples procédés des nazis dans l’extermination du peuple juif. Il n’épargne aucun détail choquant et écœurant. Vraiment intéressant mais démoralisant lorsque l’on est confronté à tant d’atrocités réalisées avec tant de froideur… Et le fait que l’auteur emploi la première personne, je, donne encore plus d’ampleur. Tout cela mis en parallèle avec une vie de famille à peu près comme les autres, on croirait presque un homme normal et pourtant… Et pourtant, cet homme devient SS et le créateur des fours crématoires !
Un roman plein de vérité sur la condition humaine
Ce roman a le mérite de mettre en évidence que tout le processus et déshumanisé. En effet, les bourreaux comme les victimes deviennent des animaux, ou pire encore pour les victimes car on parle même d’unité. De sorte que les bourreaux sont conditionnés, comme des chiens dressés à obéir et surtout à ne pas penser ; et les victimes n’ont plus que leurs instincts de survie.
On peut voir que malgré l’horreur de son geste, par la manière dont cela est raconté, c’est comme si le protagoniste ne se rendait compte de rien, que ce n’était pas sa faute : il ne faisait que répondre à son devoir et servir sa patrie. Presque capable de donner son fils si on lui avait demandé ! En fait, c’est assez bouleversant !
Une lecture à recommander
Pour conclure, il est alors possible de comprendre et de répondre à : comment en est-il arrivé là ? Mais pour ma part impossible à pardonner car observer toute la machination, la mise en place de cette immense entreprise est à vous retourner le cœur. Tout est calculé minutieusement, froidement, dans le moindre détail, à savoir combien ils vont pouvoir gazer de corps à l’heure ! Car il faut du rendement. Et cette odeur qui se dégage des fours où ils brûlaient les corps ; j’avais l’impression de sentir ce gras…
Lecture que je recommande car elle permet une autre vision : celle d’un bourreau, de sorte que ça aide à comprendre mais j’insiste comprendre ne signifie pas pardonner !
La mort est mon métier est un roman qui retrace la vie d’un des exécutants de la « solution finale », Rudolf Höss. On voit ici que la littérature est au service de la mémoire, en se plaçant du point de vue des bourreaux, ce qui est rare. On peut donc voir l’envers ou plutôt l’enfer du décor. Robert Merle a fait un travail poussé d’historien en décrivant les multiples procédés des nazis dans l’extermination du peuple juif. Il n’épargne aucun détail choquant et écœurant. Vraiment intéressant mais démoralisant lorsque l’on est confronté à tant d’atrocités réalisées avec tant de froideur… Et le fait que l’auteur emploi la première personne, je, donne encore plus d’ampleur. Tout cela mis en parallèle avec une vie de famille à peu près comme les autres, on croirait presque un homme normal et pourtant… Et pourtant, cet homme devient SS et le créateur des fours crématoires !
Un roman plein de vérité sur la condition humaine
Ce roman a le mérite de mettre en évidence que tout le processus et déshumanisé. En effet, les bourreaux comme les victimes deviennent des animaux, ou pire encore pour les victimes car on parle même d’unité. De sorte que les bourreaux sont conditionnés, comme des chiens dressés à obéir et surtout à ne pas penser ; et les victimes n’ont plus que leurs instincts de survie.
On peut voir que malgré l’horreur de son geste, par la manière dont cela est raconté, c’est comme si le protagoniste ne se rendait compte de rien, que ce n’était pas sa faute : il ne faisait que répondre à son devoir et servir sa patrie. Presque capable de donner son fils si on lui avait demandé ! En fait, c’est assez bouleversant !
Une lecture à recommander
Pour conclure, il est alors possible de comprendre et de répondre à : comment en est-il arrivé là ? Mais pour ma part impossible à pardonner car observer toute la machination, la mise en place de cette immense entreprise est à vous retourner le cœur. Tout est calculé minutieusement, froidement, dans le moindre détail, à savoir combien ils vont pouvoir gazer de corps à l’heure ! Car il faut du rendement. Et cette odeur qui se dégage des fours où ils brûlaient les corps ; j’avais l’impression de sentir ce gras…
Lecture que je recommande car elle permet une autre vision : celle d’un bourreau, de sorte que ça aide à comprendre mais j’insiste comprendre ne signifie pas pardonner !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire